Mika au Théâtre Corona – Montréal : un concert électrique

Sur la route depuis le 22 mars dans le cadre de sa tournée nord-américaine, le chanteur britannique survolté Mika a donné samedi soir un concert sur les planches d’un théâtre Corona Virgin plein à craquer.

La dernière fois que le public québécois avait pu applaudir «in vivo» le chanteur d’origine libanaise, c’était lors de la 29e édition de l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Près de huit mois plus tard, Mika était de retour pour The Origin of Love, son troisième album paru le 17 septembre dernier.

Ce sont les deux musiciens qui accompagnent Mika sur scène qui ont fait office de chauffeurs de salle, rôles qu’ils ont rondement interprétés en proposant un mix digne d’un 31 décembre: un peu de tout ce qui prête à sourire et se trémousser, de Dolly Parton, en passant par le générique de Airwolf ou la musique phare du jeu vidéo Mario.

C’est dans un décor sobre et sur une mise en scène minimaliste (piano demi-queue centré sur la scène, claviéristes de chaque côté, le tout surplombé de trois installations de six lampes d’ampoules pendantes s’illuminant en fonction de l’action) que l’auteur-compositeur-interprète a fait son entrée.

Force est de constater que celui qui a fait une irruption fracassante dans le monde de la pop en 2007 avec Life In Cartoon Motion (l’album des tubes Grace Kelly, Lollipop, Relax, Take it easy et Big Girl (You are Beautiful) a toujours le même effet sur son public.

Les cris et les applaudissements sur le premier titre, Grace Kelly, ont donné au chanteur un aperçu de l’accueil que lui réservait l’auditoire pour le reste de la soirée.

Veste violette, jean serré et chapeau vissé sur la tête, Mika a poursuivi avec The Boy, Billy Brown, et Lollipop, trois titres présents sur son premier album.

Il a fallu attendre le cinquième titre pour entendre Popular Song, le premier morceau de son dernier opus à être joué samedi soir.

«Je parle en français, je chante en anglais, mais j’ai quelques paroles que l’on peut comprendre dans toutes les langues» a lancé Mika, dans un français impeccable, avant de commencer Love You When I’m Drunk, s’amusant même à remplacer «drunk» par «bourré».

Communiquant beaucoup avec le public, le chanteur a ensuite raconté sa vie d’enfant à Paris, ses cours ratés de claquettes, avant de laisser tomber la veste pour interpeller Stuck in the Middle au rythme des percussions faisant penser aux fameux souliers aux semelles de fer.

La machine à tubes a continué sur Underwater, «chanson qui appartient à Montréal», comme il l’a précisé au début de son interprétation, puisqu’il l’a composé en descendant de l’avion en arrivant dans la ville.

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Source : Canoe.ca