Interview : Le site belge « DH.be » a rencontré Mika

The Voice est l’occasion pour Mika de montrer l’homme qu’il est vraiment.

C’est la dernière ligne droite pour les quatre candidats restants de The Voice, la plus belle voix. Ce samedi, Slimane, Clément, Antoine et MB14 donneront chacun le meilleur d’eux-mêmes pour tenter de remporter la grande finale du télécrochet et, donc, enregistrer un premier album avec Universal.

À quelques heures du grand soir, Mika ne cache pas son enthousiasme à l’idée de voir son poulain MB14 impressionner encore le public : « Rien n’est comparable à MB14 dans le marché francophone. Il est dans le Top 10 des champions de beatboxing en France », explique le chanteur qui est d’ailleurs, en général, très satisfait de son équipe cette saison : « Je sais que deux de mes candidats, si pas trois, sortiront prochainement un album et feront une belle carrière. Heureusement d’ailleurs parce que la crédibilité de cette émission ne fonctionne que si les candidats ont l’occasion de continuer en dehors de l’émission. »

dh_interview

Quel genre de coach êtes-vous ?

« Je suis un coach transparent et impatient. The Voice est une émission tellement commerciale, populaire et surtout regardée, qu’il ne faut pas être faux. Les gens le sentent directement. Les candidats ne peuvent pas chanter faux non plus car c’est du gaspillage. C’est une émission qui peut vraiment les mettre en lumière donc il faut mettre le paquet. »

Qu’est-ce que l’aventure vous a apporté jusqu’ici ?

« Une manière de m’exprimer, de montrer qui je suis à beaucoup de gens qui n’en avaient aucune idée. Ils connaissaient mes chansons mais ne connaissaient pas l’homme derrière. »

On y a d’ailleurs découvert votre goût prononcé pour la mode. Choisissez-vous vous-même vos tenues pour les lives ?

« Oui, exactement. Je suis habillé par la maison Valentino de Rome. Ce que je porte est très mode et en même temps pas commercial. Chacune de mes tenues raconte une histoire. Mais bon, je ne pourrais, par exemple, pas sortir avec ces vêtements-là en rue. Pour la finale, je la jouerai par contre de façon plus sobre. »

Si on vous proposait de remplir la fonction de coach pour une saison supplémentaire, vous accepteriez ?

« Franchement ? Je n’en ai aucune idée… »

Vous serez en concert le 4 juin prochain chez nous, à Liège. Comment arrivez-vous à concilier votre rôle de coach dans The Voice et votre tournée qui vous emmène aux quatre coins du monde ?

« Un planning bien chargé m’encourage à travailler, à trouver de nouvelles idées. Ce qui est dur, c’est de commencer à faire tourner la roue. Je sais très bien faire la part des choses. D’ailleurs, je vous rassure : je ne monte pas sur scène avec mon fauteuil rouge de The Voice mais bien avec ma voix et mon univers. » (rires)

Source : DH. be (Aurélie Parisi)