« Le Printemps de Bourges » : Le site leberry.fr a rencontré Mika

Arrivé très en retard (1h15) au rendez-vous, Mika vient de se prêter au jeu des questions – réponses. Rapide, précis, sympa. Entretien avant son concert, ce soir, sur la scène du W.

pdb_leberry_01 pdb_leberry_02 pdb_leberry_03 pdb_leberry_04 pdb_leberry_05 pdb_leberry_06 pdb_leberry_07 pdb_leberry_08 pdb_leberry_09

Origine. « Je ne peux pas dire que viens de ce village ou d’un autre. Je suis fier de venir de plein d’endroits. J’habite Londres, et je suis arrivé hier soir en France. Mais je me sens à la maison en France, je me sens à la maison en Angleterre, et qu’une petite partie de moi est française, qu’une petite partie de moi est anglaise, et même un peu américaine. À la fin, il n’y a pas de réponse simple quant à mon origine ».

BBC. « C’est nouveau d’animer cette émission, et il y en a beaucoup à venir. C’est le début de ce que je vais faire avec la BBC. Les song writters sont très importants, ce sont souvent des gens qui viennent de différents endroits, qui sont un peu à l’extérieur. Un jour, j’aimerais bien pouvoir m’identifier à un song writter. »

Main de Fatima. « Je la porte tout le temps, la main de Fatima. J’ai grandi avec ce signe. C’est un porte bonheur ».

Libanais. « Il y a toujours une part de Libanais… J’étais au Mexique il y a deux semaines, il y avait des Libanais partout, et même chose à Montréal aussi. Cette idée d’être libanais, français, canadien, américain, on est très à l’aise avec tout ça. J’ai grandi dans une maison libanaise, en plein Paris, au milieu de gens libanais transplantés par la guerre ».

Casting ou enfant de chœur ? « Mon premier casting à la télé, ils m’ont foutu dehors… Moi, j’étais enfant de chœur. Je peux vous chanter toutes les messes en latin. Quand je faisais mes devoirs, je chantais comme ça (il entonne un cantique en latin). En fait, il y a juste la volonté de se salir les mains et de ne pas en avoir honte ».

Cinéma. « J’aime bien penser que je suis quelqu’un qui contrôle bien ses mains, ses bras, sa tête, mais quand je me vois à la télé je vois que je ne sais pas contrôler. Alors, le cinéma, qui met la loupe sur les détails… Je ne suis pas comédien. Mais si je faisais du cinéma, ce ne serait pas commercial mais un coup de cœur, sans pression commerciale ».

Orchestre symphonique de Montréal. « J’ai commencé par la musique classique. J’ai été viré de l’école, et je n’y suis pas allé pendant presque un an. Ma mère a pensé qu’il fallait que j’apprenne la musique, j’ai commencé par le piano et j’ai chanté. Puis ma mère a pensé que je devais travailler. Alors, j’ai découvert l’univers de l’orchestre philharmonique de Londres, avec Georg Solti. Quand on sent la force de cent ou cent dix musiciens qui jouent ensemble, sans amplification, musique naturelle… La musique classique symphonique est dans mon sang, dans mon cœur. Pour moi, l’orchestre symphonique de Montréal, avec Nagano, c’est sans doute le meilleur du monde, en tout cas dans le top 5. Mettre ma musique dedans, c’était une Rolls Royce, ça a pris un an d’arrangements. »

Le Printemps de Bourges. « C’est la date la plus importante de mon été, et la première de l’été. Je sais que c’est un festival qui représente la musique, jouer ce festival est une chose très importante pour tous les artistes. C’est un très grand honneur pour tout le monde. C’est soir, ce sera épuré, de la musique, sans distraction ».

Source : leberry.fr (Bertrand Philippe)