Année : 2021

Vidéo : « The Voice All Stars 2021 » – « Émission » & « Late Show » n°02

Les épisodes suivants sont disponibles en téléchargement :

« The Voice All Stars 2021 – « Émission » & « Late Show » n°02 (émissions du 18.09.2021)

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Interview LCI : Mika de retour pour « The Voice All Stars »

Chanteur charismatique et coach éclectique, Mika fait son comeback ce soir dans « The Voice All Stars » sur TF1. Entretien avec un personnage aussi imprévisible qu’attachant, ravi de reprendre du service pour cette édition anniversaire.

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Coach de « The Voice » durant 7 saisons, Mika a remporté l’émission à deux reprises avec Kendji Girac et Whitney Marin, découvrant également des talents aussi variés que les Fréro Delavega, le trio Arcadian ou encore Frédéric Longbois. De retour dans son fauteuil rouge pour la saison All Stars qui débute ce samedi 11 septembre sur TF1, il a raconté à LCI sa relation particulière avec l’émission. Et ce qu’il attend des candidats qui reviennent tenter leur chance.

Vous rappelez-vous le jour où on vous a proposé de devenir coach de « The Voice » ?

Je me souviens, j’étais dans une voiture. J’étais en tournée quelque part, mais je ne me souviens pas de l’endroit. Ce dont je me rappelle en revanche, c’est que j’étais flatté. Mais qu’ensuite j’ai ressenti de la panique. J’étais anxieux. C’est bizarre de dire qu’on a peur de la télé, mais j’avais peur de changer devant la caméra. Et je ne voulais pas changer devant la caméra. Si bien que j’ai voulu connaître les gens qui allaient faire l’émission. Pas forcément les autres coachs tout de suite. Mais les producteurs, tous les gens dans l’ombre. Une émission comme celle-là, qui est à l’antenne depuis maintenant dix ans, n’est possible que si les gens en coulisses agissent avec une certaine bienveillance. C’est seulement lorsque je me suis senti à l’aise avec eux que j’ai accepté.

Est-ce que vous doutiez de votre capacité à faire le job ?

Je pense que pour faire cette émission, il faut accepter de juste s’amuser. Il faut être fan plus que coach. Pour que lorsque quelqu’un chante, on l’écoute comme un fan. Ce qui ne veut pas dire que les fans n’ont pas d’opinion, au contraire ! Être fan, ça ne veut pas dire qu’on adore tout. Ça veut dire qu’on adore écouter et que ça nous provoque beaucoup de choses, beaucoup d’émotions. Comme si on était dans un pub, un soir, après une journée de studio, et qu’on écoutait de la musique avec ses amis.

Au fil des saisons, vous avez sélectionné des candidats très différents les uns des autres. Avec le recul, êtes-vous surpris de vos choix ?

Mes choix ne me surprennent pas, non. Pour moi la musique, c’est la liberté. C’est vraiment un endroit où l’empathie est fondamentale et où l’éclectisme est nécessaire. Quand on est éclectique, on s’ouvre à des émotions improbables qui peuvent donner naissance à d’énormes succès. Kendji Girac, les Fréro Delavega, les Arcadian, MB14, Frédéric Longbois… Ça va du beatbox au chant lyrique en passant par ce qui est la pop mainstream aujourd’hui en France !

Kendji, parlons-en. Vous étiez le seul à votre retourner pour lui. C’était un coup de génie lorsqu’on voit ce qu’est devenue sa carrière, non ?

Quand j’étais dans le fauteuil et que j’écoutais cette voix, avec ce mélange, cette confluence, le côté gitan, une chanson issue de la pop urbaine revisitée cette manière-là… Mais surtout zéro filtre. J’ai entendu quelqu’un qui chantait sans filtre. Alors ça m’a touché, je me suis retourné pour sa performance de Bella et là je vois quelqu’un qui n’a pas conscience de ce qu’il est même physiquement : un très bel homme, avec une présence, quelqu’un qui rayonne et qui n’a encore une fois pas conscience du pouvoir de son propre sourire. Tout est cohérent. Et quand tout est cohérent comme ça, il y a beaucoup de potentiel.

Faire « The Voice All Stars », c’est prendre des nouvelles de la famille ?

Faire la saison All Stars c’est me retrouver avec des coachs que j’aime bien, déjà. Et c’est aussi se confronter à une réalité plus complexe. Que signifie cette compétition pour les talents ? Quelles sont les conséquences ? Dans le positif comme dans toutes les autres nuances. On a parlé de Kendji, mais ça peut aussi être difficile, compliqué et même dur pour certains. Ce que j’avais envie de demander aux talents de cette saison, c’est « pourquoi vous revenez ? Qu’êtes-vous venus chercher ? Qu’êtes-vous venus montrer ? » J’avais peur que ça devienne tellement intense et qu’on perde toute la spontanéité propre à cette émission. Or je vous promets que ce n’est pas du tout le cas ! Vous allez retrouver tout ce qu’on aime dans The Voice avec une candeur presque déstabilisante. C’est un très beau moment de télé.

Sur les premiers extraits de l’émission, on voit certains coachs être très émus par les retrouvailles avant d’anciens talents. Ce sera aussi votre cas ?

J’ai eu beaucoup de moments d’émotion (sourire). Vous savez, moi je ne pleure pas devant la caméra. Je pleure chez moi… ou dans les toilettes. Pas devant vous !

Source : LCI



Vidéo : « The Voice All Stars 2021 » – « Émission » & « Late Show » n°01

Les épisodes suivants sont disponibles en téléchargement :

« The Voice All Stars 2021 – « Émission » & « Late Show » n°01 (émissions du 11.09.2021)

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Vidéo : « The Voice All Stars » – Mika et les coachs chantent « Place des Grands Hommes »

Mais quel retour ! Les coachs chantent « Place des Grands Hommes » de Patrick Bruel pour ouvrir le bal de cette saison anniversaire. Et pour l’occasion, Nikos les accompagne. « On s’était dit rendez-vous dans 10 ans ».

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Source : MikaWebsite[.Com!]MYTF1



« The Voice All Stars » : Mika à la Une de « Télécâblesat » & « Télé Magazine »

Mika et les coachs de « The Voice All Stars » sont en couverture et à la Une des programmes TV « Télécâble sat » (semaine du 04 au 10 septembre 2021 – n°1635) et « Télé Magazine » (semaine du 11 au 17 septembre 2021 – n°3436).

Vous pouvez télécharger les pages du magazine au format PDF en cliquant ici.

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Source : MikaWebsite[.Com!]



Mika sera en concert cet hiver à Vars dans les Hautes-Alpes

Mika inaugure la nouvelle saison hivernale de Vars. Après une année 2020 sans tête d’affiche, l’ouverture du domaine skiable sera donnée le 11 décembre prochain par le concert gratuit de la star libano-américaine Mika.

Une 13ème édition de Vars en Scène qui s’annonce festive et énergique à l’image du juré du célèbre télécrochet musical qui succède ainsi à Matthieu Chedid et UB40 sur cette scène extérieure à 1850 mètres d’altitude.

Source : Alpes 1



« Vanity Fair » : Un an après l’explosion de Beyrouth Mika raconte son Liban

Un an après l’explosion du port de Beyrouth, Mika a raconté à Sophie Rosemont son affection indéfectible pour son pays de naissance. Un témoignage délicat et fort, à l’image de ce chanteur singulier.

« Le 4 août 2020. Je suis à la villa Aurelia, à Rome, qui accueille des événements organisés par l’American Academy. Tout le monde est passé par là, de Getty à Hemingway. Dans une loge, je suis filmé pour une interview et, soudain, je vois mon téléphone s’éclairer devant moi. Beaucoup de messages ; des photos, des vidéos comme une avalanche. Au début, je n’y crois pas, je pense que c’est une nouvelle application simulant une explosion sur le port de Beyrouth – nous sommes tellement habitués à la manipulation des images… Mais c’est réel. D’un seul coup, alors que je suis dans un temple du glamour, des traumatismes d’enfance, liés à la guerre, à l’impermanence du confort et de la stabilité de la vie quotidienne résonnent en moi. Je comprends alors qu’on est façonné par nos ressentis enfantins. Ma réaction est très intense, très silencieuse : une immense tristesse, plus que de la peur, s’abat sur moi. L’injustice de ces images me frappe de plein fouet : pourquoi cette explosion, dans cette ville qui souffre déjà, politiquement, économiquement, socialement et où la jeunesse est sacrifiée ? D’instinct, je sais que ce n’est pas le fait des pays voisins ou d’une bombe. Je devine que ce drame est lié à ce qui ronge le Liban : la corruption. Le Liban, c’est là où je suis né. Je n’y ai jamais vécu, mais il a toujours fait partie de ma vie, comme pour beaucoup de Libanais de la diaspora. Il y a encore quelques semaines, on a frappé à ma porte, à Montréal. C’était un avocat libanais qui venait me déposer des sacs remplis de plats cuisinés par sa mère !

Mes origines sont plurielles. Mon père est américain. Fils d’un diplomate de Savannah en Georgie, qui travaillait pour le gouvernement américain, il est né à Jérusalem et a grandi un peu partout, notamment à Beyrouth. Mon grand-père maternel, lui, est issu d’une famille nombreuse de Damas. Après s’être battu lors de la révolte arabe au début du XXe siècle, il arrive dégoûté à Ellis Island en 1919. Il reconstruit sa vie à New York, d’abord comme livreur de tissus, puis gravit les échelons et monte des usines en Chine. Arrive le jour où sa sœur veut à tout prix le marier. Il se rend au Liban où elle lui a choisi une femme d’une bonne famille. Pendant le cocktail de ses fiançailles, il voit une famille qui se baigne sur la plage. Il tombe amoureux d’une des filles, annule son mariage et demande sa main. Ma grand-mère a 16 ans, lui 60. Elle quitte Beyrouth pour les États-Unis, ne parlant qu’arabe et un peu français. De l’autre côté de l’Atlantique, elle donne très vite naissance à ma mère et quatre petites sœurs qui grandiront entre une femme déracinée et un homme qui n’a jamais oublié qu’il était syrien. Tout le monde parle et cuisine arabe.

Ma propre enfance a été marquée par le spectre de la guerre, y compris par celle au Koweït, où mon père a été otage avant de revenir différent. Récemment disparue, ma mère m’a transmis la chaleur de l’échange, le fait de répondre avec une urgence émotionnelle. C’est un tempérament et une température ! Cela a pu surprendre des journalistes pendant mes interviews… J’ai grandi avec des figures orientales très fortes – l’icône absolue, Oum Kalthoum ; les frères Rahbani, Fairuz, qui ont jeté un pont entre l’occident et le monde arabe… Mon plaisir coupable, c’est Nancy Ajram, et j’adore le groupe de rock Mashrou’Leila. J’aime Gibran, Mahmoud Darwich, Amin Maalouf dont j’ai beaucoup lu, plus jeune, Léon l’Africain. Ce qui me lie aussi à ma terre natale, ce sont ces oliviers âgés de 6 000 ans qui bordent les routes libanaises. Ces représentants de la résistance doivent être révérés comme des dieux et des déesses.

Le 4 août 2016, je donnais mon dernier concert au Liban, à Baalbek. C’était fantastique, ils ont jeté des coussins partout ! Deux ans auparavant, ici même, nous avions dû nous interrompre trois fois. D’abord, parce qu’il y avait la prière, diffusée très fort. Ensuite, parce qu’ils avaient jeté tellement de coussins que la scène en était recouverte. On les a même confisqués mais impossible de jouer à nouveau. Alors j’ai lancé de la musique, sans doute du Fairuz remixé, et je suis rentré dans ma loge. Parmi mes plus beaux souvenirs de live, il y a aussi la place des Martyrs, en 2009, après la défaite du Hezbollah. Il y avait un monde fou, des jeunes filles voilées ou en brassière.

Si j’ai écrit cette tribune dans Le Monde [« Le Liban, mon pays, se meurt, et ses enfants sont pris en otage », publiée en mai 2021], c’est parce qu’après le choc visuel de l’explosion d’août 2020 et l’engouement suscité par mon concert caritatif [I Love Beirut, en septembre 2020], les mois qui ont suivi ont vu la situation s’aggraver au Liban sans que la communauté internationale ne s’en émeuve réellement. Oui, l’explosion a été comme un électrochoc. Cette catastrophe a vibré très loin. Cependant, dans un monde aussi immédiat que le nôtre, le temps d’attention est assez réduit. On consomme l’image ou l’information comme un produit ayant une date de péremption très courte. En tant qu’artistes, nous ne sommes pas forcément légitimes à exprimer un point de vue politique, mais cela ne doit pas nous empêcher d’extérioriser nos émotions au-delà des 280 caractères sur Twitter. Parfois, je me sens stupide de n’utiliser que des mots, mais ils n’en demeurent pas moins une expression précieuse.

Sans verser dans la rhétorique politique, qui n’est pas mon domaine car je me considère comme un simple observateur de mon pays, et de loin, c’est la corruption qui a rongé le Liban. Certains évoquent la coexistence des religions. Sauf qu’elle a toujours existé ! Beyrouth accueille depuis longtemps des synagogues, des mosquées, des églises melchites, maronites, catholiques, et l’ensemble composait une véritable richesse culturelle. Ces dernières années, la crise éco-politique s’est installée, la tension sociale s’est accrue et des partis ont cherché à exploiter cette vulnérabilité, à rompre le lien qui nous unissait. Ce n’est pas pour rien que le Hezbollah a ouvert des magasins où, si l’on veut acheter à des prix raisonnables des produits importés d’Irak et d’Iran, il faut adhérer au parti. Sur place, mes amis essayent de reconstruire des quartiers. L’architecte libanaise Hala Wardé veut redonner naissance à des lieux où le patrimoine a été détruit. Mais comment gérer la reconstruction et les fonds nécessaires alors que les banques ne fonctionnent plus ? Les salaires sont divisés par cinq, le prix du dentifrice s’envole, comme celui du pain, d’un café, du lait ou d’une course en taxi ! Là-bas, un jeune qui a étudié comme un fou pour être diplômé doit partir s’il veut faire quelque chose de ses connaissances. Le Liban est-il condamné à la fuite des talents ?

Dans ce tout petit pays, vallée fertile coincée entre Israël et la Syrie, porte de l’Europe, se joue le sujet crucial de notre avenir : le vivre ensemble. Alors que nos ressources s’amenuisent, nous sommes de plus en plus divisés. Rien de notre attitude actuelle ne favorise une existence commune. C’est d’ailleurs ce qu’interroge Hashim Sarkis, le commissaire général de la biennale de Venise cette année avec « How will we live together ? » J’ai été bouleversé par le pa­villon libanais imaginé par Hala Wardé et sur lequel a aussi travaillé mon frère Fortuné, A Roof for Silence. Y sont présentés seize oliviers libanais millénaires, filmés par Alain Fleischer, accompagnés d’une création musicale des artistes sonores Soundwalk Collective. Autour de ces arbres qui ont tout vu, il y a aussi les peintures poétiques d’Etel Adnan, les « Antiformes » de Paul Virilio…

Certes, les Libanais ont toujours fait preuve d’une grande fierté et d’une grande résilience. Mais face à autant de colère, de frustration, de gâchis, elles s’érodent. La clé se trouve sans doute dans la jeunesse, qui veut réinventer sa société. Il faut lui donner des outils, investir dans ces esprits qui anticipent la pluralité de leur pays dans trente ans. Un an après l’explosion, je ressens beaucoup de frustration, une douloureuse latence. Oui, je ne suis pas en colère, je suis frustré face à la corruption endémique. Je ne me résous pas au « on n’y peut rien, c’est comme ça ». Un des soucis du Liban actuel, c’est que les religions se sont mises à faire de la politique. Elles ne laissent plus place à la spiritualité. Comme une planète en miniature, avant au Liban, toutes les communautés cohabitaient dans un joyeux charivari, un exemple du vivre-­ensemble et du dialogue inter-religieux. Mais aujourd’hui les croyances des gens sont trop souvent détournées pour élever des murs au lieu de les abattre. Croire devrait nous rassembler, croire c’est aspirer à l’universalité. Toutes les générations ont besoin de spiritualité, quelle qu’elle soit, afin d’envisager la vie et la mort.

Si je ferme les yeux, je m’imagine sur cette toute petite plage à Sour, proche de Tyr. On mange des petits barracudas frits dans l’huile d’olive avec du citron et du sel. C’est très bon. Il y a un phare, et une partie de la famille de ma mère a transformé la maison qui y est accolée en chambre d’hôtes. Derrière, se trouve un immense site romain et, plus loin, la frontière israélienne où les ados sont encouragés à lancer des pierres le soir. Dans le sous-sol de cette maison, souvent envahie par l’eau quand la mer est haute, il y a des ruines phéniciennes couvertes de sable. Il n’y a pas de paix, mais beaucoup de beauté. Comment les deux peuvent-elles coexister ? »

Source : Vanity Fair



« The Voice All-Stars » : Retouvez Mika dès le 11 septembre sur TF1 !

L’émission « The Voice All-Stars » sera diffusée dès le 11 septembre, et tous les samedis, à 21h05 sur TF1! Retrouvez Mika dans cette saison spéciale. Dans cette édition événement, des talents emblématiques des neuf premières saisons de « The Voice » reviendront fouler la scène sur laquelle le public les a découvert.

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MIKA x Indeed x Pride: #SoundtrackOfEmpathy Virtual Concert

Source : YouTube MIKA



Vidéo : « The Voice All Stars » – Mika de retour dans son fauteuil rouge

TF1 a dévoilé sa spectaculaire bande-annonce, pour fêter les dix ans de The Voice. Et pour cet anniversaire, l’émission va changer et s’appellera The Voice All Stars. Mais surtout, le célèbre chanteur Mika fera son grand retour dans le télé-crochet. Une annonce qui a mis les internautes en joie.

D’autres participants de The Voice apparaissaient également sur cette vidéo, comme Olympe, Emmy Liyana, Louis Delort et Fabien Randanne. Il s’agit d’anciens participants mais pas de gagnants. Et pour cause, cette saison anniversaire ne se déroulera pas comme les autres.

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Source : Dailymotion PurechartsStarMag



Mika en concert à la Philharmonie de Paris le 23 & 24 octobre 2021

Mika sera en concert à la Philharmonie de Paris le samedi 23 et le dimanche 24 octobre 2021.

La billetterie pour les abonnés à la Philharmonie de Paris sera ouverte dès le 17 mai.

La billetterie générale sera ouverte dès le 8 juin.

Retrouvez plus d’information sur le site officiel de la Philharmonie de Paris : philharmoniedeparis.fr

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Vidéo : « Star Académie » – Cours d’identité artistique avec Mika n°2

Mika est directeur artistique de l’émission « Star Académie » diffusée au Canada. Visionnez la vidéo du second cours d’identité artistique dans laquelle il donne des conseils aux élèves.

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Vidéo : « Star Académie » – Quotidienne n°29

Découvrez la quotidienne n°29 de l’émission « Star Académie », diffusées au Canada. Le fichier proposé en téléchargement contient uniquement le passage de Mika.

Quotidienne n°29 – 05.04.2021

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Vidéo : « Star Académie » – Mika et les académiciens chantent pour la liberté

Mika et les académiciens de la « Star Acédémié » se sont réunis sur le plateau de l’émission pour interpréter un medley qui célèbre la liberté !

Ils ont chanter les titres suivant : Heroes, Born This Way, A Cause Des Garçons, Djadja, Smalltown Boy, Can’t Help Falling Love, Grace Kelly.

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Vidéo : « Star Académie » – Quotidienne n°25 & n°27

Découvrez les quotidiennes n°25 & n°27 de l’émission « Star Académie », diffusées au Canada.

Quotidienne n°25 – 29.03.2021

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Quotidienne n°27 – 31.03.2021

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Vidéo : « Star Académie » – Mika chante avec les académiciens

Mika, accompagné des académiciens de la Star Académie, a interprété un medley de ses chansons et rendu hommage à Leonard Cohen. Bon visionnage !

Mika et les académiciens interprètent un Medley de Mika

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Mika et les académiciens rendent hommage à Leonard Cohen

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Vidéo : « Star Académie » – Quotidienne n°23 & n°24

Découvrez les quotidiennes n°23 & n°24 de l’émission « Star Académie », diffusées au Canada.

Quotidienne n°23 – 24.03.2021

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Quotidienne n°24 – 25.03.2021

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Vidéo : « Star Académie » – Cours d’identité artistique avec Mika

Mika est directeur artistique de l’émission « Star Académie » diffusée au Canada. Visionnez la vidéo des cours d’identité artistique dans laquelle il donne des conseils aux élèves.

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Source : MikaWebsite[.Com!]Mika Fan Club



Vidéo : Mika dans l’émission italienne « Canzone Segreta »

Mika était invité sur le plateau de l’émission « Canzone Segreta » (La Chanson Secrète) diffusée en Italie sur la chaîne Rai Uno. Bon visionnage à tous !

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Mika débarque à «Star Académie»

On l’attendait avec impatience. Avec toute sa douce folie, sa couleur, son énergie, son puissant bagage et son immense culture, Mika, illustre directeur artistique de «Star Académie», débarquera enfin à l’académie de Waterloo mardi, pour déposer quelques étoiles dans les yeux des académiciens et, espère-t-il, les faire rêver grand.

On rejoint Mika en vidéoconférence, via Skype, dans le vaste et magnifique logis de l’Estrie où il est confiné depuis son arrivée au Québec. Sa «cage dorée», blague-t-il, «à une heure et demi de Montréal, un peu plus loin que Waterloo…».

C’est l’heure du dîner. Le chanteur mitonne devant nous, en jasant, un poulet chasseur avec bucatini. Il énumère ses ingrédients – tomates, origan, olives, câpres, basilic et vin rouge – et incline sa casserole pour nous faire saliver devant le résultat. Pas de doute, Mika est aussi bon cuisinier qu’auteur-compositeur-interprète, musicien et bête de scène.

On lui demande si sa quarantaine, entamée huit jours plus tôt, se passe bien. «Je me réveille tous les jours très tôt, détaille Mika. Je suis en train de livre des livres super. Je suis devenu obsédé par la « house music » des années 1990. Et Brahms. Je suis en train de bouffer tout le Brahms que je peux….»

Valoriser la niche

On le «rencontre» pour discuter de «Star Académie», mais son implication concrète dans l’émission, à titre de directeur artistique, Mika en parle seulement du bout des lèvres, bien décidé à ne révéler aucune surprise.

L’artiste dirige plutôt la conversation sur des préoccupations réveillées, entre autres, par la soirée des prix Grammy, diffusée la veille. Préoccupations, on l’entend entre les lignes, qu’il emmènera avec lui à l’académie de Waterloo et au studio MELS de Saint-Hubert pour y sensibiliser les académiciens.

«Je me suis rendu compte d’un truc assez triste, commence-t-il. Avant, quand j’étais plus jeune, il y avait toujours des librairies, des bibliothèques de musique, où je pouvais récupérer des livres, des CD, des vinyles, et confronter l’album en entier. J’apprenais des trucs. J’écoutais la musique dans un contexte. La musique était contextualisée.»

«Aujourd’hui, on ouvre Spotify, on a l’embarras du choix… mais on n’écoute rien. On est manipulés par les algorithmes, par les éditeurs qui nous disent quoi écouter, qui décident quoi mettre de l’avant, mais on est en train de perdre vraiment la discographie large.»

Mika s’enflamme, appuyant son propos d’exemples tangibles. «Si tu veux écouter de la musique classique, tu commences avec quoi? Tu vas entendre Puccini 150 000 fois, mais tu n’entendras jamais Fischer-Dieskau chantant du Schubert. Et c’est la même chose pour le jazz: tu entends Ella Fitzgerald, Billie Holiday, toutes les mêmes choses, encore et encore, mais jamais les petits trucs de Charlie Parker, de tous les géants du jazz qui n’ont jamais été super commerciaux…»

«On a un peu ce problème partout. On perd maintenant cette capacité de contextualiser la musique, et énormément de répertoire se perd. Je trouve ça très triste. Ce sont quelques pensées de ma quarantaine, et j’ai décidé que j’allais confronter ça, non seulement dans ma vie personnelle, mais aussi en général. La commercialisation et la manipulation qu’on est en train de souffrir dans cette industrie, je pense que c’est super important de monter une résistance à ça, et d’y répondre.»

À son avis, le plus intéressant de la récente soirée des Grammys a été concentré dans les «before Grammy», la cérémonie du dimanche après-midi.

«J’espérais tellement qu’avec Internet et le « streaming », la niche pourrait vraiment grandir, prendre sa place. Qu’on pourrait tous être d’accord sur le fait qu’on a le droit d’être différents, d’avoir des préférences différentes, et d’assumer notre droit de sauter d’un club à l’autre, avec beaucoup de joie. Ce n’est pas ce qui est en train de se passer. Il y a une sorte d’homogénéité qui s’impose. Et c’est terrible.»

Superhéros musicaux

C’est ce qui ressort le plus de l’entrevue: l’hétéroclite, la marge, l’éclaté, voilà ce qui fait vibrer Mika. L’icône britannico-libanaise affirme que le pouvoir de la musique peut transformer les «outsiders» en superhéros. Il cite en exemple Bowie et Blondie. Et il aimerait propulser les candidats de «Star Académie» comme des «héros de Marvel musicaux». Il leur a d’ailleurs déjà proposé un exercice en ce sens.

«C’est là qu’est l’importance de la vraie différence, de la valeur de chaque sorte de geste artistique. J’ai expliqué ce concept aux académiciens, et je leur ai demandé de dresser une liste de cinq à dix chansons où, s’ils devaient exprimer leur fantaisie la plus cachée, la partie d’eux qui les rend vraiment uniques, et qui leur provoque le plus de problèmes dans la vraie vie, quelles sont ces chansons qui leur donnent la liberté de les exprimer? Sans peur, sans honte? Je leur ai dit: « Oubliez le supermarché! Je m’en fiche, de vos «storys» sur Instagram! Je me fiche de la quarantaine, de tout ce qui se passe… »»

«Et les réponses sont extrêmement intéressantes, poursuit Mika. Car certaines personnes ont compris. Le truc que je veux dire, c’est: trouve ta niche. C’est bien d’aimer Beyoncé, mais ça ne va pas vraiment t’aider. Et là, un autre dit: Sufjan Stevens. Ou Tori Amos. Ou des trucs que, moi, je ne connaissais même pas. Et là, tu te dis que, celui-là, il a compris. Il est ouvert.»

Rigueur et excellence

Mika fait partie du personnel de l’école «Star Académie», mais ne l’appelez surtout pas professeur. On le verra en atelier à l’académie mardi, puis il dirigera la cohorte d’élèves dans des numéros de son cru dans les variétés des deux dimanches suivants.

À quoi ressembleront les espérés tableaux? On le répète: on n’en saura pas beaucoup à l’avance…«Dans l’un, j’utilise ma vie et ma musique pour leur faire comprendre qui je suis, et pourquoi je suis là. Je leur donne accès total. La deuxième semaine, ça sera entièrement misé sur eux», se limite à répondre Mika.

D’accord. Mais encore, que retiendront les étudiants de leurs échanges avec une vedette internationale de sa stature? L’exigence et la préparation, relève le principal intéressé. Surtout en cette époque d’abondance d’artistes, du monde au bout des doigts et de démocratisation du processus d’enregistrement de la musique.

«L’excellence et la rigueur sont encore plus importantes. Une chanteuse baroque qui remplit des salles de 200 personnes n’a pas moins de valeur que quelqu’un qui remplit une salle de 25 000 personnes. Si on oublie les chiffres de « stream » et les « likes » sur Instagram, qu’est-ce qui reste pour quantifier la valeur d’une personne? C’est l’excellence, la rigueur, et toutes les qualités qui rendent une personne unique», expose en guise de conclusion celui qui estime que, après ses nombreux spectacles chez nous, ses passages à «Star Académie 2012» et «La Voix 2016», un arrêt d’invité d’honneur (réclamé par lui-même!) à «En direct de l’univers» et un duo avec Pierre Lapointe («Six heures d’avion nous séparent»), entre autres lettres d’amour au Québec, sa participation à «Star Académie» cimentera encore davantage le lien précieux qu’il entretient avec les Québécois.

Source : Le Journal de Montréal (Marie-Josée R. Roy)