Année : 2023

Vidéo : « 50′ Inside » : Mika dans « Le Portrait – Nos plus belles rencontres »

Des extraits des plus belles rencontres avec différents artistes, dont Mika, ont été diffusés lors de cette émission. Retrouvez dans la vidéo ci-dessous uniquement les passages dans lesquels figurent Mika. Vous pouvez visionner l’intégralité du portrait dans l’émission du 09 septembre 2023. Bon visionnage !

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Source : MikaWebsite[.Com!]



Interview « Paris Match Belgique » – Mika : « Je suis vraiment admiratif de Pierre de Maere »

De retour avec un nouvel album, Mika nous a confié le temps d’une interview ce qu’il pensait de notre petit pays.

Vous nous avez confié il y a peu que votre retour est un hommage à votre mère Joannie, décédée en 2021 d’un cancer du cerveau…

« C’est un hommage à ce qu’elle m’a transmis pour le bien et pour le pire. Elle m’a formé depuis mon très jeune âge. Il y avait beaucoup d’amour, mais aussi de pression et d’attente. Elle disait toujours que l’ennemi était la médiocrité. C’était dur de vivre avec ça tout le temps. En réalité, elle me donnait une clé vers la liberté. Le titre de l’album est effectivement basé sur un message qu’elle m’avait envoyé et qui disait: « J’espère que ta tête fleurisse toujours. » Elle a écrit ça alors qu’elle était dans un vrai état de souffrance. Elle a posé un geste magnifique. »

Avec cet album qui permet à vos fans d’entrer dans votre enfance, on a l’impression que vous avez beaucoup souffert. Quel a été le plus dur combat de votre jeunesse ? Les amours ? La carrière ? La vie en général ?

« Le combat le plus dur ? C’est une belle question… Ce métier isole, il vous durcit. Parfois, vous perdez ce regard émerveillé sur la vie autour de vous. Et votre cœur s’alourdit. Il s’envole moins. C’est un énorme défi de rester léger. Comme le dit ma chanson, la clé du bonheur est dans une tête qui fleurit parce qu’elle a toujours des idées. Elle se pose des questions. Elle reste curieuse. La solution est là. »

Vous évoquez de nombreux voyages. La Belgique est une terre qui vous inspire ?

« C’est un pays remarquablement créatif par rapport à sa taille. La Belgique est petite et extrêmement grande à la fois. C’est aussi un pays qui n’est pas nécessairement bercé par le soleil et le beau temps. Pourtant, le public belge est le plus chaleureux, le plus joyeux et le plus généreux de tout le continent. Un vrai mystère. »

Quelle image aviez-vous de la Belgique avant d’y être venu ?

« Celle de Tintin. Je suis un fanatique de ses aventures depuis mon enfance. Je suis allé à l’expo Hergé une dizaine de fois. Je finissais par avoir honte de demander des pass VIP pour la visiter, alors je faisais la file comme tout le monde. J’adore aussi les bons petits plats. Qu’est-ce qu’on mange bien chez vous ! »

Vous avez eu l’occasion de goûter à la cuisine belge ?

« Bien sûr. Malheureusement, dans le centre de Bruxelles, beaucoup de mes petits restaurants préférés ont disparu. La faute au Covid: ils ont tous fait faillite. J’adorais aller manger seul dans ces endroits. »

Quel est votre plat belge préféré ?

« Je ne mange que ce qu’il y a de saison. Avant, c’était les moules-frites. Aujourd’hui, je n’en mange plus parce que je suis tombé quelques fois malade au point d’être hospitalisé. Mais pas à Bruxelles (rires) ! »

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ou marqué en matière de culture belge ?

« Chez vous, on peut très facilement s’engager dans une conversation. Cette générosité d’esprit est un trésor, elle est essentielle. Ça peut se passer dans un magasin, dans un restaurant, un bar ou même un festival. Vous avez l’accueil facile, mais pas superficiel comme à l’américaine. Ce sont toujours des échanges vrais et profonds. »

En 2024, vous allez refaire votre come-back aux côtes de Vianney, Zazie et Big Flo dans « The Voice France ».

« Plus libre, plus décomplexé, plus engagé que jamais ! Et avec du cœur. Cela veut dire que je suis devenu moins lisse et plus humain. »

Comment voyez-vous la nouvelle génération ?

« Elle est fertile. On y trouve un bel équilibre entre femmes et hommes. Les artistes ont également moins peur de s’engager, poétiquement aussi. C’est super cette idée de pouvoir assumer sa niche et de la cultiver. »

Vous avez le sens de la découverte des talents. Vous étiez le seul à parier sur Kendji Girac ou le duo des Fréro Delavega. Vos prises de risques paient…

« Il ne faut même pas penser que c’est un risque. Il faut suivre son instinct et rester fan sans trop se poser des questions. »

Pour quel artiste belge bat votre cœur ?

« Je suis vraiment admiratif de Pierre de Maere. Il a une superbe sensibilité, une belle manière de s’exprimer. Ce qu’il est en train de réussir est fantastique. Et humainement, c’est un mec génial. Une très belle personne. C’était le seul avec qui j’avais envie de partager un moment dans tout ce délire des NRJ Music Awards. Nous avons été à la célèbre Maison de Bacon, à Antibes, pour manger une bouillabaisse! »

Furieusement romantique… en français

Avec l’album « Que ta tête fleurisse toujours » et le single « C’est la vie », la pop de Mika prend pour la première fois un goût 100 % francophone. Dans cet album aussi joyeux qu’intime, aussi touchant que dansant, il ouvre une porte sur ses souvenirs et ses émotions, sans perdre sa force universelle. Quatre ans après son dernier disque, il revient plus étonnant que jamais. «Je voulais montrer la couleur de la vie, une chaleur humaine tellement forte qu’elle m’autorise à parler d’une manière plus frontale, mais aussi à être furieusement poétique ou romantique. On sent vraiment le lâcher-prise. La langue française fait partie de ma vie et de mon identité. J’ai l’impression d’être comme dans un refuge et je suis donc plus franc. » Mika se produira en concert à Forest National le 31 mars prochain.

Source : Paris-Match.be



Rencontre « Le Figaro » – Mika et Lang Lang : « Comment la musique a changé nos vies »

Réunis à Cardiff à l’occasion d’une émission de la télévision britannique, le chanteur pop et le pianiste classique ont accepté de se lancer dans un dialogue inédit, en exclusivité pour «Le Figaro Magazine», sur leur enfance, leur formation, leur rapport au public… Et les raisons de leur admiration mutuelle. (Photos : Vincent Boisot – Article : François Delétraz)

Mika et Lang Lang dans la salle des pas perdus de la gare de Cardiff, où sera enregistrée l’émission «The Piano».

En une saison, «The Piano» s’est imposée comme une émission phare de Channel 4, la quatrième chaîne de télévision de la BBC. Le concept est connu: un télé-crochet pour jeunes talents avec un jury composé de vedettes. Ici, le pianiste Lang Lang face à la pop star Mika. La nouveauté tient au fait que les candidats jouent sur les pianos mis à la disposition des usagers des gares et non sur un plateau de télévision.

C’est ainsi que les caméras de la chaîne ont débarqué dans les gares de Cardiff, Manchester, Victoria Station à Londres, Liverpool et Édimbourg pour filmer les prestations des prétendants. Avec, en mémoire, la bouleversante lauréate de l’année dernière, Lucie. Talentueuse, aveugle, atteinte d’une maladie génétique, Lucie connaissait toutes les musiques et les avait apprises à l’oreille ou en touchant les doigts de son professeur…

Une émission pour les vrais amateurs

Aux candidats, l’émission ne pose qu’une condition: être de véritables amateurs. Autant dire n’avoir jamais reçu de rémunération pour jouer du piano. Le choix de la musique comme celui du genre est libre: classique, jazz ou variété. On peut aussi chanter en s’accompagnant au piano, ou même jouer ses propres compositions. Au terme du processus de sélection, cinq candidats – un par gare — se présentent pour la finale.

Nous nous sommes rendus à Cardiff pour assister à l’un de ces enregistrements. Un piano droit Steinway, partenaire de l’émission, trône au milieu de la salle des pas perdus. En toute discrétion, les jurés Lang Lang et Mika s’installent dans une salle ordinairement réservée aux techniciens pour commenter, devant les caméras, les prestations des musiciens. «Nous ne sommes pas là pour faire des stars», prévient tout de suite Mika. «Cela doit rester très humain», ajoute Lang Lang. De fait, si le stress des candidats est palpable, l’ambiance générale reste très bon enfant. L’animatrice Claudia Winkleman les accueille, leur pose quelques questions puis les invite à s’installer au piano pour qu’ils interprètent leur partition. La première candidate est une femme d’âge mûr, dans la vie conductrice de bus à impériale.

Elle est venue accompagnée d’un chœur amateur d’hommes à la retraite. Dans cette belle salle construite en 1850, leur musique crée une atmosphère particulière. On se croirait lors de la grève des mineurs au temps de l’inflexible Margaret Thatcher. Le moment est si fort que Mika et Lang Lang viennent féliciter la pianiste et ses amis. L’émotion submerge la troupe de musiciens amateurs, qui proposent aux deux stars d’interpréter l’air national gallois. Le mari de la pianiste, qui s’était tenu à l’écart, a les larmes aux yeux. On est très loin de l’ambiance de «The Voice».

Dans un studio éphémère, Mika et Lang Lang regardent les candidats jouer au piano et commentent leurs prestations.

Être dans l’ADN de la musique

Mika nous a d’emblée prévenus: «Vous êtes les premiers journalistes à entrer dans la délicate bulle de cette émission. Ici, on est dans le cœur de la musique, avec de vrais amateurs. Même si les interprétations ne sont pas toujours excellentes, elles sont authentiques et transmettent beaucoup d’émotions. On est dans l’ADN de la musique. Ce n’est pas Carnegie Hall ou Salle Pleyel, c’est une gare avec des gens ordinaires. Les moments peuvent être magiques.»

Après un après-midi d’enregistrement, nous avons proposé à Mika et Lang Lang d’écouter chacun un morceau interprété par l’autre, pour guetter leur réaction. On commence par un Nocturne de Chopin, joué par Lang Lang il y a vingt ans. Le concertiste le reconnaît aussitôt. Mika, par humilité devant Lang Lang, et le voyant totalement absorbé par la musique, n’ose pas commenter. Il finira simplement par dire que cet extrait le ramène «aux années où [il] faisai[t] du classique». Et de poursuivre: «J’ai écouté Lang Lang des années avant que nous nous rencontrions.»

Ces deux-là ont fait connaissance par le biais de Rich McKerrow et Ted Hill, les producteurs britanniques à qui l’on doit la brillante idée de les réunir pour une émission de télévision. «Ça a été très compliqué car nous étions tous les deux en tournée, courant d’un train, d’un avion à une salle de concert. Nous en savions peu sur ce projet, si ce n’est qu’il s’agirait de gens de la vraie vie, de pianos dans des gares, avec la garantie que nous pourrions parler sans aucune censure», raconte Mika. «Ce qui nous a plu, ajoute Lang Lang, c’était la simplicité de la formule. Et puis, il y avait, en plus, la rencontre de deux mondes très différents…»

Tous deux élevés à la musique classique

Petit à petit, Mika se montre plus volubile sur son rapport à la musique classique: «Quand j’écoute Chopin ou Rachmaninov, je suis dans un univers familier, mais cela m’oblige au plus grand des respects, car j’ai très tôt compris que je ne serais jamais assez bon pour interpréter ces compositeurs. Cela ne m’empêche pas pour autant d’en comprendre toutes les nuances, d’écouter les notes, d’écouter ce qu’il y a entre les notes.»

Et de nous raconter ses premiers essais au piano lorsqu’il était enfant. Des leçons particulières avec Alexander Ardakov, très bon interprète russe de Chopin. Mais le professeur, découragé par les difficultés techniques du bambin, finit par le confier à sa femme. Et celle-ci, à son tour, finit par expliquer au jeune Mika qu’il «ferait mieux de chanter»! Six mois plus tard, Mika chante, et avec passion, tant la musique est devenue le refuge de son enfance difficile.

«La musique était mon recours. Alors, évidemment, ce Nocturne de Chopin me rappelle les moments pas évidents de l’enfance.» Lorsque, par exemple, un instituteur dont il est la tête de turc l’oblige à rester assis sans bouger, sans même pouvoir aller aux toilettes. «Le chaos que vous ressentez en vous à ce moment-là, c’est la musique qui m’a permis de le surmonter.» Elle lui donne même un sens au monde, à la vie. Car «quelqu’un qui joue au piano crée son propre univers, son propre monde confirme Lang Lang. On se raconte une histoire de la vie avec des nuances, des contrastes, des contradictions. C’est une conversation avec soi-même à la fois philosophique et psychologique.»

Mika et Lang Lang ont pris le temps de répondre à nos questions.

Puis, c’est au tour de Lang Lang d’écouter la chanson Take it Easy de Mika, un de ses nombreux tubes. D’emblée, le concertiste lui pose des questions techniques sur le son très particulier du piano et de la guitare. «J’ai découvert qu’il existait d’autres musiques que le classique quand j’avais 7 ou 8 ans. C’était avec Michael Jackson et des artistes pop chinois. Ce fut un choc, mais cela ne m’a pas incité à changer de genre. Ma seule inquiétude était le fait d’avoir ou non du succès, et quand. Je m’entraînais tout le temps. Je ne faisais que ça.»

Malgré des personnalités et des abords très dissemblables, Mika et Lang Lang ont noué une véritable complicité, donnant à leur duo un charme irrésistible. «Je me souviens d’avoir écouté Mika seul au piano devant le Duomo de Milan. Je dois avouer que j’ai pleuré!

– Je joue pourtant au piano d’une manière très simple! s’étonne Mika.

– Mais c’est ce qui me plaît!» lui répond Lang Lang, qui se souvient aussi avoir été impressionné par la voix de son complice lorsqu’il avait chanté avec le contre-ténor Jakub Józef Orlinski, accompagné par l’orchestre baroque de l’Opéra royal de Versailles.

Si les deux artistes ont en commun une enfance difficile, leurs phénoménaux succès respectifs les ont-ils consolés de ces années qu’on ne souhaiterait à aucun enfant?

«Nous en avons parlé tous les deux. Est-ce que je peux le dire? demande Mika à Lang Lang. Oui, nous nous sommes en effet posé la question de l’incidence de ces années sur nos vies actuelles.» «C’est vrai qu’on a un peu vécu la même chose», ajoute Lang Lang. «Est-ce pour autant une revanche? interroge Mika, avant de poursuivre: Nous sommes, en tant qu’artistes, nés de ces difficultés.»

Si les parents de Mika ne poussaient pas la carrière de leur fils, il en fut autrement du père de Lang Lang, qui nourrissait des ambitions très personnelles à travers son rejeton. Était-ce trop pesant? «Difficile à dire quand les parents vous poussent à essayer de trouver votre chemin, et le langage qui vous permettra de vous exprimer, nous répond Lang Lang. Mon père a su découvrir très tôt mon talent. La mémoire oublie les moments les plus cruels, car j’ai très vite adoré donner des concerts.» Et Mika de souligner: «Quand vous êtes sur scène, vous devez laisser votre liberté prendre le dessus. Tout ceci fait partie de votre être, et nous faisons preuve d’une incroyable résilience. Rien n’est moins créatif que la colère de la revanche. La musique et la poésie, au contraire, nous permettent cette résilience.» «Même si c’est un mécanisme un peu complexe, car certaines choses reviennent en mémoire quand vous jouez des pièces sur lesquelles vous vous êtes acharné enfant, comme certaines sonates de Beethoven, intervient Lang Lang. La musique agit comme un flash-back: vous vous entendez les jouer comme des années auparavant et vous vous rappelez immédiatement ce que vous ressentiez alors.»

Mika est à l’abri de ces dangereux souvenirs. Il ne joue que son propre répertoire, quand Lang Lang interprète celui des grands compositeurs. Les voilà à évoquer Jean-Sébastien Bach, «si compliqué mathématiquement et spirituellement.Combien de temps as-tu attendu pour enregistrer les Variations Goldberg que tu jouais en concert depuis si longtemps? demande Mika.

– Vingt-huit ans, répond Lang Lang, en souriant, qui insiste sur le fait que le meilleur interprète de cette partition reste Glenn Gould, qui a tellement fait évoluer l’interprétation au fil des années.

– Moi aussi, j’aimerais changer les interprétations de mes chansons, mais ce n’est pas facile, avoue Mika. Les attentes du public sont phénoménales. Il aime réentendre encore et toujours les mêmes choses, comme pour se rassurer. Les gens payent un billet pour vivre une expérience. Ils ont besoin de reconnaître les tubes qu’ils ont aimés afin de se retrouver. Pourtant, refaire une chanson avec orchestre, c’est très jouissif. Même si elle est ainsi totalement différente.»

Pianiste et conductrice d’autobus, cette candidate est venue accompagnée d’un émouvant chœur d’hommes.

Un meilleur visage au monde

Sans doute est-ce pour cette raison qu’il a donné ce concert baroque à Versailles, dont il garde un souvenir enjolivé par la présence de sa mère, qui était venue alors qu’elle était au plus mal.

Si Mika a commencé à monter sur scène dès ses dix ans, «moyennant de petits cachets qu’[il] donnai[t] à [s]a mère», Lang Lang était, au même âge, une bête de concours avec obligation paternelle de les gagner. De cette période, ils ont hérité d’une véritable empathie pour les enfants. «Je me sens bien quand je suis avec eux, dit très calmement le concertiste. Nous avons des discussions très honnêtes, très vraies, et c’est chaque fois une grande expérience humaine. Ma chance est d’être citoyen du monde grâce à la musique. Je veux que d’autres en profitent.»

«La musique donne aux jeunes un meilleur visage du monde, ajoute Mika qui, au Liban, a connu la guerre. Elle peut changer la vie des enfants comme elle a changé la nôtre. Elle renforce la communauté humaine. Une communauté musicale est transsociale. Elle oblige à la réciprocité. Et cela donne des fondations aux hommes de demain.»

Source : MikaWebsite[.Com!]Le Figaro



Audio & Vidéos : « À la table de Mika » – Interview & Lives sur « Nostalgie Belgique »

Ce 25 décembre, Nostalgie Belgique vous invite à la table de Mika. Durant 2 heures, installez-vous à table avec l’artiste et 10 auditeurs privilégiés. Au programme : des confidences, des chansons en live, du rire et beaucoup de bienveillance.

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Mika interprète « C’est la Vie »

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Mika interprète « Jane Birkin »

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Mika interprète « Underwater »

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Source : Nostalgie BelgiqueYouTube 0ckjj Eriko



Vidéo : « The Piano at Christmas »

Claudia, Mika et Lang Lang sont de retour avec un recueil de chansons festives, un Père Noël secret, des surprises de célébrités et une finale incontournable pour les fêtes à la gare de King’s Cross à Londres. Cet épisode spécial a été diffusé sur la chaîne anglaise Channel 4 le lundi 25 décembre 2023.

Cliquez et retrouvez également l’intégralité de la 1ère saison  de « The Piano » sur la page dédiée à l’émission.

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Source : MikaWebsite[.Com!]



Vidéos : Mika dans l’émission « Les 20 chansons préférées des français de 2023 » sur M6

L’émission « Les 20 chansons préférées des français de 2023 » a été diffusée le dimanche 24 décembre 2023 sur M6. Plusieurs artistes étaient présents dont Mika.

La chanson « Keep It Simple » en duo avec Vianney est arrivée 12ème du classement. Le titre « C’est la Vie » est quant à lui arrové en 10ème position. Retrouvez ci-dessous les prestations de Mika.

Mika interprète « Keep It Simple » en duo avec Vianney

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Mika interprète « C’est la Vie »

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Source : MikaWebsite[.Com!]



Audios & Vidéos : Mika en live et en interview dans « Le Grand Studio RTL »

Passage obligé des plus grandes stars de la musique d’aujourd’hui et de demain. Au programme : musique live et interviews. Avec cette année encore la promesse de moments d’exception, rares et privilégiés. Le samedi 16 décembre 2023 c’était au tour de Mika et Juliette Armanet.

Mika et Juliette Armanet – L’intégrale (Lives & Interview)

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Mika interprète « Underwater »

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C’est la Vie

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Jane Birkin

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Bougez

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Grace Kelly

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Underwater

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Source : MikaWebsite[.Com!]RTLYouTube LE Grand Studio RTL



Purecharts Awards 2024 : Votez pour Mika nommé dans 2 catégories !

Les Purecharts Awards sont de retour en 2024, après avoir fédéré plus de 300.000 votes lors de leur première édition.

12 catégories, 5 nommés… Du 18 décembre 2023 au 18 janvier 2024, c’est à vous, et à vous seuls de voter pour vos artistes, clips, chansons et albums préférés de l’année écoulée !

Cliquez pour VOTER ! Mika est nommé dans les catégories suivantes :

– Artiste masculin international de l’année
– Album francophone de l’année

Source : MikaWebsite[.Com!]Purecharts Awards



Vidéos : Mika donne le coup d’envoi de « Viva For Life » sur RTBF

On l’attendait avec impatience. Il est venu. Le chanteur Mika a enfermé nos trois animateurs avant d’enflammer la place des Trois Fers avec ses tubes. Dès la fin de l’après-midi, la foule s’amassait autour des chalets de Noël. L’effet Mika a fait le reste. Début de soirée, impossible de se frayer un chemin jusqu’à la scène. Malgré le froid piquant, le public l’attendait. Le chanteur s’est donné généreusement n’hésitant pas à descendre dans le public pour entonner son dernier tube, ‘C’est la vie’.

Mika interprète « Grace Kelly » & Interview

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Mika en Showcase

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Source : MikaWebsite[.Com!]Sudinfo.be



Vidéo : Interview « RTBF » – Mika : Un parcours résolument atypique

Le coup d’envoi de Viva For Life sera donné d’ici quelques heures. Et c’est une star à la renommée internationale qui enfermera les animateurs dans le cube. Cette star, c’est Mika. Son univers est unique et acidulé. Et sa voix, reconnaissable entre mille. Au fil du temps, Mika a su imposer son style. Et il vous est probablement déjà arrivé de chantonner l’un de ses refrains sans même vous en rendre compte.

Le chanteur cumule plus de 16 ans de carrière et 6 albums dont le dernier « Que ta tête fleurisse toujours ». « C’était un message que j’avais reçu de ma mère. C’était un dessin pour mon anniversaire. Le dernier message qu’elle m’avait envoyé. Cette provocation… Un défi qu’elle me lançait pour après sa disparition. Que tes idées puissent continuer à venir dans ta tête, et devenir quelque chose, que tu puisses rester créatif », explique-t-il.

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Source : MikaWebsite[.Com!]RTBF



Vidéo : « Sept à Huit » – Mika : Ma Mère, Ma Muse

Ce dimanche 17 décembre 2023 dans Sept à Huit sur TF1, le portrait de la semaine était consacré à Mika. Face à Audrey Crespo-Mara, le chanteur s’est notamment livré sur ses relations avec sa mère avant qu’elle ne décède il y a deux ans, et sur l’acte très symbolique réalisé avec son frère et ses sœurs. Des confessions qui ont bouleversé les internautes.

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Source : MikaWebsite[.Com!]Yahoo Actualités



Vidéos : Mika en interview et en live dans « Le Meilleur des Réveils » sur RFM

Invité du Meilleur des Réveils pour son nouvel album « Que ta tête fleurisse toujours », MIKA nous a interprété son nouveau titre « C’est la vie » en LIVE sur RFM le jeudi 14 décembre 2023 !

Mika en interview

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Mika interprète en live « C’est la Vie »

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Source : YouTube RFM France



Interview « 20 Minutes » – Mika : « Je suis très reconnaissant du privilège de faire ce job »

Le chanteur Mika, qui vient de sortir un album pop tout en français, promet encore de très belles surprises à son public.

Le chanteur britannico-américain, qui sort son sixième disque, «Que ta tête fleurisse toujours», ne s’était jamais autant dévoilé que dans cet album aux sonorités pop, entièrement chanté en français. Bientôt en tournée, Mika se produira le 28 mars 2024 à l’Arena de Genève.

Pourquoi avez-vous eu envie de sortir un album entièrement en français?

Je parle bien le français, mais l’écrire est beaucoup plus difficile. Ça m’a donc forcé à être très précis dans ce que je cherchais à exprimer. Le langage que j’ai utilisé est plus essentiel, avec des thèmes très larges. Ce que je raconte devait être vrai et fort. Chanter en français, c’était aussi comme un refuge qui m’a permis de me confier plus librement.

Quel message voulez-vous faire passer avec son titre «Que ta tête fleurisse toujours»?

Je travaille dans ce métier depuis un moment déjà. L’industrie de la musique pop est très brutale et peut faire des dégâts sur votre esprit et votre manière de voir le monde. Elle peut avoir un impact très négatif avec toute cette pression commerciale. Mais il ne faut pas pour autant être victime de cette gravité. Il faut résister. Et cette douce résistance est seulement possible si l’on a de la créativité, des idées. Il faut oser rester rêveur, même en vieillissant. «Que ta tête fleurisse toujours», c’est aussi ce que m’a soufflé ma mère à l’oreille. C’était son dernier message avant sa mort. C’était une sorte de cadeau d’anniversaire qui m’a beaucoup aidé.

Dans le premier single, «C’est la vie», vous dites que la vieillesse est un naufrage.

Oui. Comment ne pas le penser quand on voit des gens autour de nous en train de vieillir et de disparaître, ou quand on voit notre propre visage en train de changer? Mais pourquoi pas ne pas confronter cette chose? Si le corps va vers la terre, eh ben la tête et le cœur doivent aller vers le ciel. Et ça, c’est le challenge!

Comment gérez-vous le poids des années?

J’ai une routine physique bien précise, voire extrême, car mes concerts sont très physiques. Je fais très attention, car je veux avoir presque une attitude d’athlète pour mes shows, pour ma musique. Je ne veux pas gaspiller mes années. Quand je vois Mick Jagger, avec tout ce qu’il a fait dans sa vie, il vieillit, mais il est complètement en accord avec son corps. Donc c’est comme ça qu’il faut trouver l’équilibre. Tant que je peux tout faire pour être très engagé physiquement et poétiquement, je vais le faire au maximum. Personne ne va m’arrêter, sauf la maladie.

Vous avez 40 ans, quel regard portez-vous sur votre carrière?

Je suis trop dans le moment présent pour prendre du recul. Pour moi, c’est comme une conversation constante. Il y a bien sûr des moments de tension, de joie, de frustration, de tristesse. Mais je n’aurai jamais une nonchalance qui pourrait diminuer l’intensité de cette conversation entre moi et mon travail. Quand je fais quelque chose de manière intense et sincère, ça devient quelque chose d’humain où je peux m’exprimer. Ce n’est pas juste du business. Et tous les gens qui travaillent avec moi le savent. Que ce soit pour un concert, une performance à un événement, peu importe, je vais à chaque fois y aller à fond la caisse et je vais amener toute ma troupe de cirque poétique avec moi.

Vous êtes donc ravi d’être chanteur?

Je suis très reconnaissant du privilège de faire ce job. Je dis bien «job», parce que si l’on ne dit pas que c’est un job, on perd la tête. Il faut avoir conscience que c’est un métier de rêve parce qu’il est multidisciplinaire. C’est là où l’on peut parler de la vie. Je peux être inspiré par une conversation que je peux entendre à l’aéroport ou dans le métro, autant que dans un livre qui gagne le prix Goncourt. Et je peux exprimer tout ça pour les gens qui m’écoutent ou qui viennent me voir sur scène.

Vous parlez aussi de votre compagnon dans «Moi, Andy et Paris».

Oui, j’avais envie d’aller droit au but, surtout parce que c’est un lien entre moi et les gens qui m’écoutent en français. Parce que mon compagnon parle très peu français. Ce n’est pas une chose négative d’en parler, c’est normal de trouver un refuge et d’y aller à fond quand on est auteur.

Vous êtes en couple avec lui depuis dix-huit ans. Quel est votre secret?

Il faut se donner la permission de s’engueuler. D’engueuler, mais aussi d’écouter l’autre qui vous engueule! (Rire.) Je dirai également qu’il faut cuisiner. Et si les deux personnes cuisinent d’une manière ou d’une autre, peu importe. C’est un échange très important. J’y crois vraiment.

Vous reverra-t-on dans le jury de la prochaine saison de «The Voice»?

Oui, on vient de commencer le tournage de l’émission. Et c’est une ambiance fantastique. Ce qui est drôle, c’est que, dans le jury, on est tous en pleine activité avec des albums et des tournées en ce moment. Et ça crée une complicité très forte entre nous, car on comprend les challenges de chacun.

Vous serez en concert à Genève en mars 2024. À quoi peut-on s’attendre?

C’est la première fois que j’écris un show avec un scénario. J’ai en tête l’idée de mettre en scène une sorte d’opéra electro rock avec mon propre matériel. Je mélangerai les langues et les cultures. Ce sera une sorte d’opéra qui parle de la vie, de l’amour et de l’espoir dans le contexte de la fin du monde.

Source : 20 Minutes



Festival du Roi Arthur : Mika en concert le dimanche 25 août 2024

Mika sera sur la scène Excalibur du Festival du Roi Arthur le dimanche 25 août 2024. L’évènement aura lieu à Bréal-sous-Montfort, près de Rennes.

Réservez vos places dès maintenant sur le site officiel du festival.

Tarif classique 50 €
Tarif Enfant (-12 ans et + de 6 ans) 19 €

Source : MikaWebsite[.Com!]Festival du Roi Arthur



Audio : Mika interviewé par Julia Vignali dans « Europe 1 Matin Week-end »

Tous les week-ends en fin de matinale, une personnalité se confie pendant quelques minutes lors d’un entretien avec Julia Vignali. Mika s’est prêté au jeu et l’émission a été diffusée le 02 décembre 2023.

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Source : MikaWebsite[.Com!]Europe 1



Audio : Mika invité dans « Les Grosses Têtes » sur RTL

Mika était invité dans « Les Grosses Têtes » sur la radio RTL. L’émission, présentée et animée par Laurent Ruquier, a été diffusée le lundi 11 décembre 2023. Réécoutez et téléchargez le passage de Mika.

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Source : MikaWebsite[.Com!]



Interview « Le Journal du dimanche » – Mika : « Je n’ai pas de langue maternelle »

Retrouvez cette interview dans le « Journal du dimanche » du dimanche 10 décembre 2023.

Cliquez et téléchargez les pages du magazine au format PDF.

Source : MikaWebsite[.Com!]



Audio : Mika en interview dans « Le Mag’ Loisirs » sur France Bleu

Mika était l’invité de l’émission « Le Mag’ Loisirs » présentée et animée par Laurent Petitguillaume. Cette interview a été diffusée le dimanche 10 décembre 2023.

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Source : MikaWebsite[.Com!]France Bleu



Interview « Version Femina » – Mika : « L’amour n’est jamais très loin de nous »

Le chanteur nous met des paillettes plein la tête depuis son tubesque « Grace Kelly » en 2007. Et son nouvel album, « Que ta tête fleurisse toujours » (Island/Universal), tient toutes ses promesses de chansons prêtes à danser, à la bonne humeur résolument contagieuse. A 40 ans, toujours aussi sympathique, doué, attentionné et élégant qu’à ses débuts, Mika distille une joie intense, aussi bien sur scène qu’à la ville. Un vrai remède à la morosité, idéal en cette période de fêtes.

« Que ta tête fleurisse toujours » : pourquoi un titre d’album aussi surprenant ?

A 7 ans, j’ai eu des problèmes de harcèlement à l’école. Du coup, je ne lisais plus, je n’écrivais plus, j’ai arrêté de parler pendant neuf mois… A tel point que j’ai été viré de l’établissement. Ma mère m’a alors dit : « OK, si tu ne vas pas à l’école, tu iras au parc pour dessiner et tu vas apprendre à chanter et à jouer du piano à la maison. » Quand elle est partie, en 2021, j’ai compris que son message était : « Tant que ta tête fleurit, que tu es créatif, alors tout ira bien. » Je défendrai toujours l’idée que l’imaginaire et la musique peuvent changer la vie des gens.

Comment définissez-vous ce disque ?

Il est fondamentalement pop dans l’esprit, coloré, décalé, mélodique, alternatif. Il n’est pas du tout « variétés », ni lisse, mais accessible. Il comporte autant un côté charnel que des câlins et des cœurs. Faire un album est un processus très sérieux et, en même temps, furieusement amusant. J’aborde des sujets profonds, mais sur une musique très dansante. Pour moi, c’est une sorte de résistance douce et poétique, un désir de métaboliser la vie, la tristesse, le vieillissement, pour les métamorphoser en quelque chose d’autre. Quand on y arrive, on se sent un peu mieux. Je prends mes peurs et je les transforme en chansons, en couleurs, en formes, comme un plasticien.

Si un terme vous définit, c’est bien la joie, non ?

Plutôt la curiosité. Je ne suis pas que joyeux, mais surtout curieux. Je sens aussi tout le temps que l’amour n’est jamais très loin de nous. L’autre jour, avec ma sœur, on faisait du sport dans un parc. Il y avait des vieilles dames et des vieux messieurs, sur des bancs, qui commentaient nos exercices ! Je me suis avancé en esquissant une révérence et je leur ai dit : « Bon après-midi à vous, le spectacle commence maintenant. Merci. » Et là, il s’est passé quelque chose, certains ont applaudi. Je m’en fiche du sport, ce qui reste dans ma tête, c’est d’avoir ressenti un peu d’amour à ce moment-là.

Faites-vous ce métier pour être aimé ?

Pas du tout. Si c’est ce que l’on recherche, je pense que l’on ne peut pas être dans sa propre vérité. Quand je parle d’amour, c’est une sorte de lumière plus universelle que personnelle, liée à une philosophie humaniste.

Le titre « C’est la vie » rend hommage à votre maman ?

Il s’agit d’un hommage à la vie et aux souvenirs qu’elle nous a laissés et qui continuent en nous. Ce n’est pas un hasard si c’est la dernière chanson que j’ai composée, alors que l’album était terminé. Ce titre montre la démarche que j’ai eue et pourquoi j’ai conçu cet album. Non pas qu’il soit entièrement dédié à ma mère. Je reconnais une légèreté d’esprit qui s’entend dans les morceaux et qui me plaît énormément. Je ne me pose pas la question de savoir si les gens vont aimer ou non. Quand j’évoque ma vie personnelle, c’est aussi sans complexe. Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé, mais je ressens une plus grande liberté par rapport à mon album précédent, y compris dans ma vie en général. Je prends beaucoup plus de plaisir dans tous les domaines. Je me sens libéré.

Peut-être cela est-il lié au fait d’avoir eu 40 ans ?

C’est drôle car, il y a quelques années, je m’étais dit que si, à 40 ans, j’arrivais à prendre des risques, à avoir de nouveaux projets, à continuer la musique et à en être fier, alors ça serait bon signe. C’était mon ambition et mon défi. Dans ce métier, il n’est pas donné à tous de devenir quadragénaire tout en gardant cette candeur et cette joie. Il faut jouer comme un enfant et réagir comme un adulte.

Pouvez-vous nous parler de la genèse de votre chanson « Bougez » ?

L’idée est née parce que Valérie Lemercier, qui fait secrètement des voix sur mon titre Jane Birkin, en avait assez d’entendre à la radio, chaque fois que l’on nous vend de la malbouffe, ce slogan : « Pour votre santé, bougez plus ! » Elle m’a invité à écrire sur cette absurdité. Le soir même, je suis allé à un concert où je me suis ennuyé. Les premiers mots me sont venus et je me suis dit que ma copine était géniale. Elle avait raison et j’ai écrit la chanson. Je l’adore, c’est vraiment mon amie. Elle me fait rire, elle est aussi fun que sérieuse. C’est une femme intelligente qui prend des risques comme si elle avait 19 ans.

Quand avez-vous écrit « Jane Birkin » ?

Bien avant sa disparition et ça a été très instinctif. J’avais vu l’un de ses concerts symphoniques, c’était tellement beau ! Elle avait changé physiquement, mais elle communiquait la même lumière. Birkin, c’est une âme, elle a toujours été une référence pour moi, peut-être parce qu’elle avait, elle aussi, ce côté anglo-français, mais pas seulement… Elle était intello et surtout antisnob. Je ne suis pas du tout snob, je déteste ça !

Pourquoi un album entièrement en Français ?

Je voulais le faire depuis très longtemps. La France, c’est une grande partie de mon cœur. Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle. Je me suis construit avec différentes identités culturelles et c’est très bien ainsi. Je recommence à avoir des projets en Angleterre, alors que j’avais arrêté d’y aller, car j’en avais ras-le-bol. Tout en sachant que, un jour, je trouverais ma façon de faire la paix avec ce pays, qui a été celui de mon enfance, de ma vie scolaire, de mon éducation… Je vais y donner de nombreux concerts, je termine également un disque en anglais, qui sortira l’année prochaine, y compris en France.

Sur un album, vous êtes partout…

Je m’investis globalement, dans les photos, les costumes, les clips… Et j’ai ouvert mon propre atelier. J’en suis le directeur artistique. J’avais demandé à des marques de créer des costumes avec des fleurs géantes pour évoquer cette idée de renaissance. Mais elles ont refusé, alors j’ai décidé de les fabriquer avec des potes. Ainsi, personne n’est là pour nous dire non. J’adore la mode mais, quand on a une idée en tête, on doit avoir la possibilité de la réaliser, à l’instar de nos icônes qui jouaient avec les fringues et racontaient des histoires avec. Mick Jagger allait chez de petits couturiers de Naples ou de New York et s’amusait comme un fou. Aujourd’hui, les artistes ont perdu ça. C’est bien, de temps en temps, d’être habillé par des marques, c’est beau, mais ça n’est pas tout. On a le droit de porter un vêtement imparfait et de s’exprimer !

La tournée débute en mars 2024. Impatient ?

Oui. Avant, je pensais davantage au matériel, aux décors. Désormais, je conçois également des concerts qui sont vraiment de l’énergie pure. Je la provoque, mais on la crée avec le public. C’est ça, la vraie magie, celle qui va aussi me procurer du plaisir et transporter les gens. Finalement, tout est au service de l’énergie. Les chansons, la vie, la mort de ma mère, les problèmes de mon couple, la joie, les désirs, les fantasmes… tout cela doit être transformé en énergie. Celle-ci ne peut qu’être positive car, même si l’on raconte quelque chose de morose, au moins, ça sort. La chanson permet de résister aux aléas que la vie peut provoquer. En extériorisant, ça devient quelque chose qui ne fait plus partie de soi. Ça libère l’esprit et ça rend plus léger.

Source : Version Femina



Interview « Le Parisien » – Mika : « La France fait partie de moi »

À l’occasion de la sortie de son sixième album, « Que ta tête fleurisse toujours », le premier entièrement en français, nous avons demandé à l’artiste de nous parler du lien exceptionnel qu’il entretient avec la France, sa langue et sa culture. Révélateur.

Mika est à l’hôtel de Crillon, où on le rencontre, comme à la maison. Et à Paris comme chez lui. L’artiste à la double nationalité britannique et américaine, qui est né à Beyrouth et vit entre Miami, l’Angleterre et l’Italie, a habité dans notre capitale les sept premières années de sa vie de globe-trotter. La France a été l’un des premiers pays à faire de lui une popstar, en 2007, avec son premier album, « Life In Cartoon Motion » : 1,5 million d’albums vendus ! Et l’a même invité à chanter avant la finale de la Coupe du monde de rugby.

Il n’y a rien d’extraordinaire à ce que notre coach préféré de « The Voice » (où il revient après une parenthèse de quatre ans) ait enregistré un album entier dans notre langue. Son sixième disque, « Que ta tête fleurisse toujours », a été co-écrit avec deux auteurs, un reconnu, Doriand, et une jeune inconnue, Carla De Coignac, composé et produit avec Renaud Rebillaud et Valentin Marceau, alias Marso. Ce n’est pas notre album préféré, mais il ne manque ni de tubes ni d’invitations à danser (« C’est la vie », « Bougez », « Jane Birkin », « Apocalypse Calypso »…) et promet une nouvelle tournée haute en couleur.

Son album. « Quand j’ai annoncé que j’allais faire un album en français, mon entourage avait peur que cela me limite à l’étranger, au moment où l’Asie se reconnecte de manière forte et les États-Unis se vendent à une vitesse pas vue depuis mon premier album : Tu vas t’enfermer dans une niche, m’a-t-on dit. Et c’est exactement le contraire. Les grandes salles où je vais tourner en Angleterre sont déjà complètes, alors que je vais chanter en français. À mon âge, 40 ans, et dans une industrie pop très brutale, il ne faut pas avoir peur d’être artisanal, de se démarquer des autres et de suivre son cœur. La France fait partie de moi, depuis l’enfance. J’ai fait cet album car ma relation à la langue française m’a énormément apporté dans ma vie professionnelle et privée. »

Son titre. « C’est le dernier message de ma mère avant sa mort. C’était un cadeau d’anniversaire. Elle qui le faisait toujours de ses mains, une chemise, un sac, un costume, ne pouvait plus. Alors, on lui a donné un iPad et elle m’a dessiné avec des fleurs sortant de la tête. Je me suis rendu compte bien plus tard que c’était une provocation en plus d’une invitation à rester créatif. Ce fut une libération aussi. Je trouve qu’il faut répondre à la mort avec la même férocité qu’on répond à la vie. C’est une philosophie de vie. »

La chanson « Moi, Andy et Paris ». « C’est la première fois que je consacre une chanson à mon compagnon (Andreas Dermanis), avec qui je suis depuis longtemps. On a eu une énorme dispute il y a quelques années, il est parti à l’aéroport et on ne s’est pas parlé pendant plusieurs semaines. Je devais écrire là-dessus et j’ai instinctivement écrit en français, en sachant qu’il ne comprendrait pas tout de suite. Et, évidemment, il a compris. Et c’est lui qui a insisté pour que je la mette sur l’album. »

Jane Birkin. « Cette chanson, Jane Birkin, je l’ai écrite bien avant sa disparition. Je l’ai rencontrée plusieurs fois. Elle me fascinait, en tant que femme et artiste, et me ramenait toujours à la question de ma vie, d’où je viens ? Elle représente l’érosion des frontières, la sensualité, la nudité et la pudeur, l’intelligence et l’anti-snobisme, dans un monde de plus en plus snob… J’aimerais être comme elle, un jour. Sur cette chanson, je voulais absolument une présence féminine. J’ai demandé à Valérie Lemercier, avec qui je suis devenu très ami, de venir faire de petites interventions. Et c’est elle en studio qui m’a donné l’idée de la chanson Bougez, qui se moque des injonctions à la radio pour votre santé, bougez plus. »

Ses lectures en français. « J’adore Camus, les personnages et les lieux qu’il construit, les questions existentielles qu’il nous pose. Mais je veux citer un livre récent, Beyrouth-sur-Seine de Sabyl Ghoussoub. C’est passionnant. Cela parle intimement d’un sujet très important pour la France, de l’immigration, de l’idée de grandir ici en venant d’ailleurs, comment tu formes ton identité… Je me suis reconnu dans cette histoire. Cela fait du bien de lire pour comprendre sa propre vie et le monde autour de nous, pour nous rendre plus empathique. Je l’ai lu lentement. Je parle assez bien français mais j’ai du mal à le lire et à l’écrire. »
« J’ai des amis partout en France. Après un concert, je conduis pendant une, deux, trois heures. Et ceux que je vais voir le plus, ce sont mes amis dans les restaurants et les hôtels. »

Ses chanteuses. « J’en choisis deux, une du passé, une de l’avenir. Barbara et Juliette Armanet. J’adore les gens qui chantent au piano. Barbara, c’est pas très original, mais je suis tellement geek que je veux entendre ses chansons dans toutes les versions. Comme la Solitude, ma préférée de la chanson française. Je ne reprendrais pas Barbara sur un album, mais sur un concert, avec grand plaisir. Seul au piano. Comme une conversation. Et j’aime aussi Juliette Armanet. À chaque festival que je fais, je veux voir au moins un autre artiste. Et j’ai craqué très fortement sur elle. Qui en pureté est extrêmement forte et fait aussi le show. Et dans ce monde où tout le monde pleure sur Instagram, c’est hyper difficile de faire la showgirl devant 20 000 personnes. Il faut bizarrement se séparer de l’ego pour oser cela. »

Son meilleur souvenir parisien. « J’ai vécu jusqu’à sept ans à Paris. On louait un très joli appartement avec plein de musique et de couleurs. Ma mère avait son atelier de couture dans le salon. Elle avait organisé un shooting de ses créations avec un ami photographe. Je dois avoir 6 ans et, avec mes deux sœurs, on pose devant la tour Eiffel. On est habillés en rose, en noir, avec de grands nœuds. Une photo existe. Je vois ma mère faire ce qu’elle aime avec les gens qu’elle aime. Je pense que tout part de là. J’aimerais bien faire ce que j’aime avec les gens que j’aime. Et tout le monde nous regarde. Ce que je porte est différent, mais pas absurde. C’est créatif, plein d’amour et de fun. C’est aussi un moment clé sur la manière dont je peux vivre ma vie librement. C’est juste avant que mon père (banquier) soit retenu au Koweït. À son retour, il perd son super travail, on part à Londres et la vie bascule. »

Ses amis dans l’Hexagone. « J’en ai beaucoup. Des artistes, designers, écrivains, des gens des médias, comme Marc-Olivier Fogiel, avec qui j’ai une amitié forte. On se dit tout, tout le temps, cash, ça permet d’éviter le confort et avancer. Mais j’ai des amis partout en France, où je voyage énormément en voiture. Après un concert, je conduis pendant une, deux, trois heures. Et ceux que je vais voir le plus, ce sont mes amis dans les restaurants et les hôtels. Une de mes meilleures copines, c’est Brigitte Pages de Oliveira, qui a un hôtel à Arles. À mon dernier Bercy, j’avais invité dans ma loge les serveurs de la brasserie Chez Georges, ma cantine parisienne. Ce soir, c’est à vous d’être servis. J’ai l’impression qu’on fait le même job, qu’on travaille pendant que les autres font la fête, qu’on est tous dans la même troupe de cirque. »

Son plat français préféré. « Le coq au vin. Je sais le cuisiner, mais il faut au moins prendre deux jours pour le préparer. Je cuisine beaucoup, j’adore ça. Si je pouvais arrêter de travailler dans la musique, je prendrais un an à l’institut Paul-Bocuse. »

Source : MikaWebsite[.Com!]Le Parisien